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Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui
Rappel historique
Les noms des communes sont leur propriété exclusive et une modification ne peut y être apportée qu’à leur seule demande. Il n’en a pas toujours été ainsi.

Sous l’Ancien régime, les seigneurs étaient autorisés à donner un nouveau nom, le plus souvent leur patronyme, aux terres dont ils prenaient possession. Souvent opposées à ce changement, les populations conservaient alors leur appellation traditionnelle. La Carte Cassini signale parfois l’usage de ces doubles dénominations (voir Légende de la Carte).

Entre 1790 et 1801, la réapparition d’anciens noms et l’invention des noms révolutionnaires établissent une valse des noms difficile à suivre jusqu’à l’arrêté du 27 août 1801 qui déclare " Il ne pourra à l’avenir être donné aux communes d’autres noms que ceux portés aux tableaux qui contiendront la division du Territoire de la République en justices de paix. "

Présentant de nombreuses erreurs, il est demandé aux préfets, en 1804, d’établir un état exact des communes de leur département en " apportant le plus grand soin à ce que l’orthographe soit celle usitée sur les lieux ". Ainsi, en filigrane, est reconnue aux collectivités locales la liberté de définir leur nom, et acquise leur propriété fondée sur l’usage.

Depuis 1877, est " considérée comme seule officielle l’orthographe que donnent les tableaux de population publiés par le ministère de l’Intérieur à la suite de chaque recensement quinquennal ". Ces publications, conservées à l’Imprimerie nationale afin de servir pour les dénombrements ultérieurs, préserveront l’orthographe de ces noms " désormais à l’abri des variations et des altérations que trop souvent l’usage a introduit ".

En 2003 (Journal Officiel 288 du 13 décembre), un arrêté réaffirme que l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) détient l’orthographe officielle telle que présentée dans la " Nomenclature des collectivités territoriales et des circonscriptions administratives de la France et des pays et territoires étrangers dénommée code officiel géographique (COG) ".

Index
Il contient plus de 62 000 toponymes qui correspondent :

- aux dénominations (parfois erronées) portées sur le Bulletin des lois de 1801 ;

- à celles des communes créées ultérieurement ;

- aux différentes dénominations relevées sur les actes consultés ;

- aux noms des communes existantes sur le Code officiel géographique de 1999.

Il est important de savoir que :

- les lieux qui n’ont jamais eu de statut administratif au cours de la période (hameaux, écarts, lieux-dits, etc.) ne sont pas cités. De même, les toponymes transcrits sur les feuilles Cassini ne sont pas présents en tant que tels dans cet index ;

- Certaines modifications de noms se font au moment de la modification des limites communales (par fusion ou par scission). Les actes du début du XIXe siècle ne précisent pas souvent ces nouvelles dénominations qui apparaissent plus tard sur un acte ultérieur ;

- La modification des noms, l’homonymie, l’évolution toponymique ou bien l’erreur typographique génèrent une difficulté, parfois même une impossibilité, pour l’identification de quelques uns de ces lieux rencontrés au fil d’archives et de documents anciens. La connaissance d’un rattachement à un ressort administratif supérieur (canton, par exemple) ou la précision de la proximité d’un lieu connu facilitent alors la localisation sur la carte ;

- Mis à part les changements officiels de noms, pour la plupart bien suivis depuis deux siècles à travers le Bulletin des lois et le Journal officiel, l’évolution toponymique se fait le plus souvent par l’usage, provenant soit d’une francisation des noms, soit d’une erreur ou d’une ambiguïté typographique reproduite de document en document. Ces " variantes " sont parfois officialisées par un acte ultérieur.

Ainsi les cas les plus fréquents, à tester en cas de première recherche inaboutie, sont :

- le " o " devenu un " a " ;
- e " z " transcrit en " s " ;
- le " t " oublié et le " w " remplacé par un " v " en Alsace ;
- le " c " et le " lh " convertis en " t " et " ll " en Aquitaine ;
- l’article attaché ou au contraire détaché de la partie principale ;
- une consonne redoublée, un " s " ou un " t " final omis ou ajouté, etc.

Affichage des réponses
Couleurs d’affichage :

- Rouge est une commune actuelle ;

- Noir est une ancienne commune ;

- Vert est une variante de la dénomination d’une des deux précédentes.

Précision du code Insee simplifié (n° du département et n° de la commune actuelle ou de la commune de rattachement).

L'ordre alphabétique est sur la partie entière du toponyme et les articles sont portés devant.

La recherche sur le site

Elle s'effectue très simplement en cliquant sur la lettre du nom de la commune recherchée.

Les communes se présentent sur deux colonnes.

Il vous suffit ensuite de cliquer sur la commune souhaitée pour afficher sa " NOTICE COMMUNALE ".

Celle-ci vous donnera :

- superficie ; altitude ; coordonnées ; code insee ; statut ;

- Administration actuelle (recensement 1999) ;

- Administration ancienne (1789-1999) ;

- le nom ;

- le territoire communal ;

- le nombre d'habitants ;

- la paroisse sous l'ancien régime.

À ce jour la base référence 62 000 toponymes
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